Ça y est, j’aime le sport ! ( Si, si je vous jure )

Mis à jour le par Anne-Fleur Saraux, fondatrice de Wengood

Je n’ai jamais aimé le sport. En danse classique, j’étais mauvaise et surtout marquée par la pression du « rentre ton ventre ». Au tennis, je n’avais pas de talent particulier. De l’importance de savoir jouer pour le potentiel entretien d’un lien social je me souviens ; de combien de matchs je n’ai pas joué pour un niveau trop faible aussi.

Ça y est, j’aime le sport ! ( Si, si je vous jure )

Je ne parle pas du touch rugby pour lequel je ne courais pas assez vite et avais des mains savonneuses. Tout ceci sans parler de cette matière qui apparaissait systématiquement comme la plus faible sur mon bulletin... jusqu’à un jour ce commentaire « Doit travailler sur sa sensibilité et se renforcer » : à l’heure des dossiers pour l'après-bac, ce commentaire sur la seule matière « soft skill » a inquiété mon entourage.

Je n’ai jamais aimé le sport... parce que le sport ne m’a jamais aidé à m’aimer ou à être fière de moi... soyons honnêtes !

Ai-je grandi depuis ? Pas vraiment !

Il paraît que l’exercice physique est important pour l’équilibre global. Ça non plus ne m’est pas tout de suite apparu évident ! L’effort physique permet de s’entretenir, de déculpabiliser après quelques sucreries, voire de perdre du poids. Ça, c’est nettement plus clair et pourtant, comme le régime, difficile à s’imposer.

Et puis un jour...

Un défi d’enterrement de vie de jeune fille, je m’inscris à ma première course. Je découvre alors la fierté de « l’avoir fait ». L’esprit de compétition ne m’anime pas. La force mentale et le dépassement de soi bien davantage. (Et soyons honnêtes de nouveau : l’approbation de mon entourage devant ma démarche ne me fait pas de mal !)

Alors je m’y mets tranquillement, avec des défis progressifs : après le 6km, le 10, puis le semi, la côte des gardes du Paris Versailles, le col de la Gineste du Marseille-Cassis... une grossesse et la reprise... une deuxième grossesse et les dépassements des performances pré-bébés. Pour autant à ce stade, de plaisir pendant l’effort il n’y a point. De la fierté et de l’apaisement après ça c’est certain.

Et ça, c’était avant !

J’ai découvert tout récemment que de nombreuses chaînes avaient émergé sur le concept du Club Med Gym avec un tarif bien moins prohibitif et donc un effort à fournir pour « amortir » bien moins important ! Alors je tente. Et j’y vais, le matin, avant d’aller au travail. Après quelques séances c’est la révélation ! Mon principe quand je sors courir est de m'encourager : "tu aurais pu ne pas y aller, si tu fais 20 minutes ce sera déjà pas mal". Oui mais, quand on part, il faut revenir... Alors que là, la formule est parfaite : la salle de gym est à côté, le principe de "c'est déjà pas mal" fonctionne parfaitement, quand je ne peux plus je peux m'arrêter... Et du coup, je me pousse, me mets à faire du fractionné et à définir des petits objectifs chaque semaine pour aller chercher un peu plus loin. Et petit à petit j'y trouve du plaisir ! Cela ne me paraissait pas possible et pourtant ça y est "j'aime le sport ?!?" !

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe

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Mère & Dirigeante d'entreprise, tout simplement une femme d'aujourd'hui en voie de sérénité... qui partage ici ses histoires personnelles et les réflexions qu'elles lui inspirent

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Je ne suis pas parfaite, vous non plus, et alors ?

Régulièrement je fais des erreurs, je ne dis pas ce qu’il faut, je ne me sens pas à la hauteur... etc... J’ai pris l’habitude quand ce type de jugement de moi à moi émerge, de mettre le doigt dessus.

Une rentrée comme un réveil... et CA LE FAIT !

Lundi matin j'ai hésité : est-ce que je capte là maintenant tout de suite l'instant présent et partage ce que je ressens pour celles et ceux qui pourraient s'y retrouver ? Euh, pas sûre... je crains que ce soit un peu trop "gris". Je ne l'ai pas fait et j'ai bien fait car... je peux du coup partager une très bonne nouvelle : ce petit sentiment de "je ne veux pas y aller / je n'y arriverai pas" ne dure pas ! En fait, je me suis rendue compte que la rentrée après les vacances, c'est exactement comme celles du lundi et surtout exactement comme le réveil du matin : sur le moment, impossible, je reste sous la couette... Quelque temps après c'est OK la machine est en marche !

Ma fille ne sera pas une enfant Jacadi...

Je me pose souvent la question de la limite entre l’éveil et l’éducation. Je souhaite que mon enfant révèle et développe son identité propre et qu’elle apprenne à détecter et dire ses envies. Dans bien des situations devant sa jeunesse je ne vois pas comment faire autrement que de lui dire quoi faire.

Même en vacances, je m'accepte comme je suis !

C'est assez paradoxal et on ne s'en rend pas forcément compte : l'été n'est pas en reste pour ce qui concerne la pression et les injonctions de perfection ! Eh oui, la liste de "ce que je dois" est presque plus longue en cette période :

Charge mentale vous avez dit ?

Il y avait la vie d'avant... Celle dans laquelle il n'y avait pas de conflits d'agenda entre ma vie de mère et celle de femme active. Enceinte, je travaillais normalement, jusqu'à point d'heure, jusqu'au jour de l'accouchement... et par choix ! En congé mat', je venais dans le quartier du bureau, je me posais dans un starbucks avec le landau, je rencontrais le temps d'un café ou d'un déjeuner mes collaborateurs ou collègues ou bien faisais des retours sur leurs reportings et plans d'actions.

Même pas peur !

Comme chaque mois, Emilie vient à ma rencontre et me propose un instant de partage. D'abord c'est le rituel, la prise de l'air du moment... comme chaque mois, c'est l'occasion d'ancrer esprit et cœur dans mon corps ! L'exercice est top, je le prescris à tous, ce Emilie Miracle ! Ensuite on surfe sur l'air du temps, le mois d'octobre et Halloween. L'occasion de parler de mes peurs 😱... voyage intime... je me prête au jeu et ça fait, là aussi, grand bien.

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