Qu'est-ce que l'effet Barnum ? Tout savoir ouvrir les yeux !

Mis à jour le par Lauriane Romami

Il m'arrive souvent d'être épatée quand je lis le résultat d'un test de personnalité. C'est dingue comme ce test a bien réussi à me cerner ! En fait, je suis juste soumise à l'effet Barnum. Un effet que l'on retrouve aussi beaucoup dans l'astrologie.

Qu'est-ce que l'effet Barnum ? Tout savoir ouvrir les yeux !

Besoin de clarté et de guidance ✨ ?

Ecrivez à nos coachs spirituels, tarologues et astrologues pour éclairer votre chemin 🔮! Laissez-vous inspirer et trouvez les réponses dont vous avez besoin dès aujourd’hui ! 🌙

Pauline Mussey

Pauline Mussey

Guide Spirituel tarologue
⭐100% avis positifs

Me contacter
Olivier Saunier

Olivier Saunier

Tarologue
⭐ 100% d'avis positifs

Me contacter
Ema Fontayne

Ema Fontayne

Astrologue
⭐100% d'avis positifs

Me contacter

Quel est l'effet Barnum ?

L'explication la plus claire qui soit de l'effet Barnum, c'est un message qui donne le sentiment que l'on parle expressément à vous et de vous, alors que c'est un message universel et même flou. Cette technique est très utilisée en voyance, numérologie, cartomancie, chiromancie, dans les horoscopes, en graphologie et même dans les tests de personnalité (comme le MBTI, que nous, on adore 😂) , en politique, parfois aussi dans le domaine de la séduction 😬. 

👉 L'effet Barnum, c'est donc une distorsion cognitive et une technique de manipulation qui pousse à se reconnaître et à se sentir impacté par un texte qui est pourtant très général.

🎪

En 1948, le psychologue américain Bertam Forer démontre ce phénomène. L'expression "effet Barnum" est quant à elle attribuée au psychologue Paul Meehl. Il fait alors référence à Phineas Taylor Barnum, un homme de cirque qui, dans les années 1850, manipulait les spectateurs avec des lectures qui paraissaient ne s'appliquer qu'à un seul spectateur cible, mais racontaient en fait des généralités. À la suite de l'expérience de Bertam Forer, on parlera aussi "d'effet Forer".

👋 Cet article peut vous intéresser : “Je crois ce que je veux” : ouh quel vilain biais de confirmation !

Et si le bonheur était à portée de main ✨ ? 

Parfois, on manque, il ne manque qu'une petite chose pour être véritablement épanoui ou se comprendre. Et si c'était un appel à l'un de nos experts ? Ils peuvent vous aider à lever les blocages que vous avez pour construire votre propre bonheur. Faire appel à eux, c'est faire le choix de l'épanouissement. Alors, qu'attendez-vous 🌟 ?

Céline Braun Debourges

Céline Braun Debourges

Coach de vie
⭐100% avis positifs

Me contacter
Loli Leene

Loli Leene

Coach Spirituel
⭐99,2% avis positifs

Me contacter
Sandrine Bernard

Isadora Levy

Coach Spirituel
⭐99,3% d'avis positifs

Me contacter

Nos conseils bien-être sans prise de tête, directement dans ta boîte mail ! 💌

L'expérience de Bertam Forer 

En 1948 donc, Bertram Forer veut dénoncer la généralité des horoscopes. Pour ce faire, il a l'idée de tenter une expérience avec ses étudiants. Il fait passer à chacun un test de personnalité. 

À la suite de ce test, il leur propose une fausse analyse de leur personnalité et leur demande de noter cette dernière pour en mesurer l'exactitude "Est-ce que vous pensez que ce test vous correspond ?" :

  • 👎 0 cette analyse ne me correspond pas du tout, 
  • 👍 5 cette analyse me décrit parfaitement. 

Voici la fausse analyse de Forer, façon diseuse de bonne aventure :

"Vous avez besoin d’être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. Vous avez certes des points faibles dans votre personnalité, mais vous savez généralement les compenser. Vous avez un potentiel considérable que vous n’avez pas encore utilisé à votre avantage. À l’extérieur vous êtes discipliné et vous savez vous contrôler, mais à l’intérieur vous tendez à être préoccupé et pas très sûr de vous-même. Parfois vous vous demandez sérieusement si vous avez pris la bonne décision ou fait ce qu’il fallait. Vous préférez une certaine dose de changement et de variété, et devenez insatisfait si on vous entoure de restrictions et de limitations. Vous vous flattez d’être un esprit indépendant ; et vous n’acceptez l’opinion d’autrui que dûment démontrée. Vous avez trouvé qu’il était maladroit de se révéler trop facilement aux autres. Par moments vous êtes très extraverti, bavard et sociable, tandis qu’à d’autres moments vous êtes introverti, circonspect et réservé. Certaines de vos aspirations tendent à être assez irréalistes."

👉 Résultat ? La majorité des élèves a donné la note de 5 (la moyenne étant de 4,26/5), pourtant... ce texte, cette description de la personnalité était le même pour tous 😏. Depuis 1948, cette expérience a été reproduite des centaines de fois et chaque fois elle a été confirmée avec une moyenne toujours aux environs de 4,2/5.

Marion Leroy

Marion Leroy, coach, est là pour vous !

Vous avez besoin de parler à quelqu'un ? D'être aidé·e, conseillé·e, compris·e ? Ecrivez un mail à notre coach, Marion !

  • ✨ Réponse sous 24h en semaine
  • 🚀 Disponible pour les urgences
  • 💫 5 euros seulement
Contacter Marion

Comment s'explique cet effet ? 

Premièrement, pas d'inquiétude, vous n'êtes pas un esprit faible parce que l'effet Barnum agit sur vous. C'est tout à fait normal. Les études complémentaires de D.H. Dickson et L.W. Kelly sur ce sujet ont par ailleurs démontré que cet effet était notamment amplifié si :

  • 👉 La personne était persuadée que l'analyse s'appliquait à elle seule,
  • 👉 La personne reconnaissait dans l'évaluateur une autorité,
  • 👉 Des traits en majorité positifs étaient présents dans l'analyse.

Nous avons du mal à nous représenter, à avoir une image de nous-même. Ce qui fonctionne avec les textes qui utilisent l'effet Barnum c'est qu'ils sont vagues, ils font une description générale, un constat global des forces et des faiblesses majoritaires dans une société, et ils sont principalement positifs. Ce flou entretenu dans une description est mal tolérée par notre esprit qui va à tout prix le combler en y projetant ses propres images et des éléments qui nous arrangent.

Si je fais un test de personnalité, ou que je lis mon profil astrologique, c'est que j'ai envie de mieux me connaître, d'avoir plus d'informations sur moi-même, d'enrichir la représentation que j'ai de moi-même. Je vais donc avoir tendance à facilement accepter les informations qui me sont fournies et à les coller à ma personnalité, surtout si elles sont positives et d'autant plus si je crois aux méthodes élaborer pour rédiger cette description 🤧.

21 jours pour s’accepter, téléchargez votre journal de bord et exercices

Reconnaître pour se méfier

En bref, voilà tous les éléments essentiels pour un bon discours qui utilise l’effet Barnum :

  • 👉 Un langage très universel et vague
  • 👉 L’utilisation du “vous” ou du “tu” pour donner l’impression que l’on s’adresse vraiment personnellement à la personne
  • 👉 Un texte très positif

Maintenant que vous avez connaissance de l’effet Barnum, il faut en prendre garde. On va commencer par exercer notre esprit critique et prendre du recul sur les informations que l’on reçoit.  D'ailleurs, l’effet Barnum est très utilisé en politique, donc il faut plus que jamais se méfier 😅. 

En gros, la règle qui vaut c’est que dès qu'un texte semble spécifiquement s’adresser à nous ou parler de nous, méfiance !

L'avis de la rédaction : un effet à garder en tête !

Nous cherchons tous à mieux nous connaître et nous comprendre mais prudence dès qu'on s'adresse à vous de manière trop vague ! Gardez en tête l'effet Barnum au moment de faire votre prochain test de personnalité ou de lire votre horoscope, voilà qui devrait vous éviter quelques déconvenues... 👉 Si vous souhaitez faire un travail sur vous, mieux vous comprendre, vous accepter, évoluer, contactez plutôt l'un de nos psychologues. 

🤗 Se comprendre, s'accepter, être heureuse... C'est ici et maintenant !
#BornToBeMe


Contacter un psychologue

Mais aussi :

Sources : L’effet Barnum, c’est quoi ? - Reset - L'effet Barnum : l'illusion du soi - Cerveau et Psycho - Éviter les pièges de la pensée : Les biais cognitifs Effet Barnum - La Toupi

Article proposé par
Lauriane Romami

Mon rêve de bonheur : redécouvrir le monde avec des yeux d'enfants

Nos derniers articles 🌟

Trop susceptible : que dois-je faire faire avec ce caractère ?

“Mais t’es trop susceptible !”. Cela nous est déjà arrivé à tous de prendre la mouche après une discussion. Cependant, entendre cette phrase signifie que ça arrive à tous les coups et que les autres nous considèrent comme susceptible. Est-ce que l’on a un côté “drama queen” ou est-ce légitime de se sentir blessé ? Pour comprendre, il faut déjà savoir d’où vient la susceptibilité. À partir de là, il est plus facile de comprendre notre fonctionnement et de savoir quoi faire avec notre caractère. Explication.

Stop à la procrastination : pourquoi on fait ça ? Comment on arrête ?

Tout à l’heure... Demain... Et puis finalement jamais ! Je crois que je suis la reine de la procrastination. Enfin je dis ça, mais je parie que je ne suis pas la seule à préférer reporter au lendemain ce qu’on aurait pu faire le jour même. Nous sommes nombreux et nombreuses à en faire notre meilleure amie. Pourquoi adopte-t-on ce comportement ? Il peut y avoir des raisons auxquelles on ne penserait pas, qui peuvent être bien plus profondes qu’il n’y paraît… Et puis comment on vient à arrêter de procrastiner ? C’est vraiment possible ? Je vous explique tout.

Le cerveau reptilien, mythe ou réalité ?

Depuis plusieurs décennies, la notion de "cerveau reptilien" est régulièrement évoquée pour expliquer certains comportements humains instinctifs, notamment la peur, l'agressivité, ou encore la recherche de sécurité. Popularisée par le neuropsychologue Paul D. MacLean dans les années 1960, cette idée repose sur le modèle du "cerveau triunique", qui distingue trois couches évolutives dans notre cerveau : le cerveau reptilien, le système limbique et le néocortex. Mais que vaut réellement cette théorie à la lumière des avancées scientifiques actuelles ? Le cerveau reptilien est-il vraiment le pilote caché de nos comportements primitifs ou s'agit-il d'une simplification trop séduisante pour être exacte ?

Notre challenge d’avril : de quoi aller vers le changement

Je me suis toujours dit qu’il n’était jamais bon de prendre de décisions en hiver. On est un peu comme tous les animaux, on hiberne et on vit au ralenti. Sauf que là, le printemps est arrivé, c’est donc le moment de reprendre les choses en main ! Alors, on s’est dit à la rédaction qu’on pouvait vous proposer un challenge autour du changement, car la période est idéale pour évoluer. Alors 3, 2, 1, c’est parti !

Bouderies incessantes, l'insupportable chantage du silence...

Petite, c'était toujours pareil : mes parents me refusaient quelque chose et je me murais dans le silence pendant de longues heures. Adeptes des bras de fer, ils continuaient leur vie, pendant que je restais butée. Logiquement, j'ai donc longtemps fonctionné de la même façon en couple, avant de me rendre compte que par cette attitude, je menais un véritable chantage.

Pourquoi je m'excuse tout le temps ? Le syndrome du “désolé·e”

“Oh pardon, désolée, vraiment, je m’excuse…”. 3 excuses en quelques mots, c’est presque un record ! Pourtant, c’est déjà quelque chose que j’ai prononcé et qu’il m’arrive toujours de dire. Même si je travaille sur moi, j’ai la fâcheuse tendance à m’excuser tout le temps. Je parie que je ne suis pas la seule personne à faire ça, mais pourquoi est-ce que l’on se comporte ainsi ? Qu’est-ce que cela cache ? Parlons-en pour apprendre à nous excuser à bon escient.

Le printemps est là, "Merci pour les roses, merci pour les épines" !

À l'heure où je pose ces quelques mots, je suis assise en terrasse, au soleil. Si j'hésite entre y rester ou retourner à l'intérieur du café, ce n'est pas non plus pour avoir moins froid. Non, il s'agit simplement de choisir entre le plaisir des rayons chauds du soleil sur mon visage et l'inconfort de la luminosité de ce même soleil sur mon écran. En tout cas, quoi qu’il en soit, j'avais envie d'écrire un petit billet humeur pour célébrer le retour du printemps !

Les podcasts Wengood

Les 5 blessures de l'enfance : le rejet par Jean Doridot Docteur en psychologie

12 février · Wengood

18:06