Anne-Fleur Saraux, fondatrice de Wengood

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La directrice générale, scientifique de l'équipe Leitmotiv : comprendre pour avancer.

EN SYNTHÈSE

Depuis des années, j'ai découvert la vertu quasiment thérapeutique de l'écriture : mettre des mots sur mes émotions, organiser mes idées et partager. Le développement individuel et les dynamiques du collectif sont mes deux passions. 

❤️  Longtemps vécue comme une faiblesse, ma sensibilité est devenue mon principal outil côté Perso et côté Pro

📖 Business Intelligence, Intelligence Emotionnelle & Intelligence Collective, un triptyque passionnant pour orchestrer nos projets professionnels

Mon rêve de bonheur : Etre alignée, équilibrée et sereine... Je suis née pour être moi !

Mes héros dans la vie : Ces hommes et femmes qui savent qui ils sont, qui s'ancrent dans leurs forces et talents pour avoir de l'impact !

  • Formation : Ecole d'ingénieurs
  • Expérience : 15 ans
  • Profession : Directrice des opérations
  • Aptitudes : Développement personnel, Maternité, Management, et pour alléger ma charge, Cuisine, Broderie, Lecture, Footing & Séries


EN DETAILS

Mon parcours professionnel

Adolescente, je veux être professeure de mathématiques. Cette voie me plaît d'autant plus qu'il y avait plusieurs manières d'y arriver. Au bout d'une semaine de classe préparatoire, je me rends compte que je n'aime pas les vraies mathématiques : j'aime surtout jouer avec les chiffres ! Changer de voie ? Je décide de ne pas le faire : je suis intéressée par le monde de l'entreprise et notamment la démarche de localisation d'un produit à un nouveau marché ; les écoles d'ingénieur pourront tout autant que les écoles de commerce m'amener à cela. Je reste dans la filière initiale et intègre deux ans plus tard l'école choisie. Une fois à l'école, j'évite les sciences et priorise tous les cours qui me font comprendre l'entreprise dans son ensemble et dans ses fonctions principales. Je découvre aussi la vie associative et les joies du collectif au service d'un objectif commun. 

L'heure de la première vraie expérience en entreprise arrive ; je me dirige vers le conseil qui me semble être la suite logique à mon souhait de découvrir l'entreprise sous toutes ses coutures. Je suis immédiatement envoyée en mission dans une start-up appelée Wengo. La mission devait durer 3 mois, elle est renouvelée 3 fois. Je focalise mon rapport de stage sur la compréhension du modèle économique et de la dynamique qui anime ses 4 fondateurs ; je finis par "Je ne me voyais pas entreprendre, ne me sentant pas la capacité d'un 'eurêka, j'ai une idée'. J'ai compris que l'idée pouvait venir d'une démarche logique et construite. Alors c'est sûr je créerai une entreprise un jour." Les mots d'un des fondateurs viennent conclure mon stage : "Il est des chemins qui devaient se croiser et qui se recroiseront un jour" ; ce mot doublé d'une promesse : "Reviens nous voir quand tu seras diplômée". A peine un mois plus tard, j'y reviens et propose de travailler en parallèle de ma troisième année à mi-temps. 

Le jour de la signature de mon contrat, le même fondateur me dit, comme une nouvelle promesse : "un jour je te 'mettrai dehors' pour que tu vives autre chose". Les années s'enchaînent, tous les 18 mois je repense à cette phrase ; à chaque fois, je renouvelle mon vœu de rester là : les sujets évoluent vite, je ne cesse d'apprendre. Chef de produit, chef de projet, directrice des opérations, responsable de Business Unit et aujourd'hui DG aux côtés des fondateurs, j'ai grandi avec l'entreprise. 

J'aime faire collaborer les hommes et les machines au service de nos projets et ambitions : je prends ancrage dans les compétences et envies de chacun pour adresser les besoins de l'entreprise au service de nos clients. J'aime le triptyque Business Intelligence, Intelligence Émotionnelle & Intelligence Collective. J'aime notre liberté : nous sommes un joli collectif qui a su construire sa santé économique et financière et qui peut aujourd'hui consacrer son énergie aux projets qui lui parlent, comme ce webzine Wengood. 


Née pour être moi ?

Ainsi résumé, le chemin a l'air facile, la voie semblait tracée. Et pourtant cela ne s'est pas fait sans douleur. Mon premier coach avait évoqué la chrysalide, cette nécessaire phase de bouillie avant la phase mature du papillon. J'ai eu plusieurs fois le sentiment d'en passer par là, comme des étapes nécessaires à la rencontre de moi-même. Ces étapes ont été accompagnées de rencontres.

Ma première révélation est venue de Predom, outil d'analyse des préférences comportementales et impacts sur la communication. J'avais depuis longtemps la conscience d'une des difficultés essentielles au travail : même en parlant la même langue, on ne se comprend pas. Très vite cela a même été ma raison d'être dans le groupe : je suis devenue interprète entre les équipes business et les équipes techniques. L'outil Predom et le livre afférent m'ont appris à reconnaître les profils, comprendre les préférences de mon interlocuteur et adapter réception et émission en conséquence. Ces outils ont été comme un lien entre mon ressenti et mon raisonnement, rendant plus efficients mes échanges avec les autres ; ils m'ont aussi permis de mettre des mots sur certains dysfonctionnements au sein des équipes et d'accompagner leur résolution.

Ensuite, j'ai découvert avec le cabinet Crysalead Coaching la dualité masculin / féminin. J'ai compris que je m'étais adaptée au fil de mes études d'ingénieur et de mon évolution dans l'entreprise, que je m'étais construite dans un monde aux valeurs masculines très exprimées. Je ressentais régulièrement une sorte de conflit que je ne savais nommer ; c'était "tout simplement" le déséquilibre entre mes valeurs féminines et mes valeurs masculines. Il ne s'agissait alors pas d'éteindre ces valeurs masculines mais de faire de la place aux féminines : j'ai appris à nommer mes émotions, à communiquer de manière non violente, à exprimer ma sensibilité nouvellement identifiée comme ma principale force. 

Egalement j'ai suivi un coaching individuel, sorte de périple à la rencontre de moi-même. Les premiers échanges furent un peu sportifs, probablement parce qu'ils me responsabilisaient et me montraient la voie vers le poste de conducteur. Bien loin de me donner l'approbation que je cherche souvent dans mes échanges, le coach se positionnait en résonance : il ne s'intéressait pas à ce qu'on pouvait attendre de moi mais bien à ce que je voulais. Difficile pour moi qui croyais me construire au service des projets des autres ! Progressivement s'est dessiné comme un dialogue entre la petite fille que j'étais et l'adulte que je suis : avec mon regard d'adulte j'aidais la petite fille à mieux comprendre ses ressentis et les gérer, avec ma voix de petite fille j'encourageais l'adulte à prendre place au volant de ma voiture. Ces deux voix ont appris à se parler et s'écouter, remplaçant rapidement mes inutiles bavardages de cerveau. 

Ces outils furent des facteurs clés, presque salutaires, de mon évolution personnelle. Ce ne furent pas les seuls ingrédients. Tout ceci ne se serait pas fait sans : 

  • mes enfants : la maternité apporte un nouveau référentiel qui transcende tout... et impose de se redéfinir si l'on ne veut pas s'oublier au passage ; 
  • mon entourage : j'ai eu la chance de croiser la route de plusieurs personnes qui m'ont encouragée à être moi, tout simplement. 


Pourquoi Wengood ?

Quand je suis devenue mère, il m'est apparu nécessaire de trouver ce chemin de sérénité intérieure. Dès ma grossesse, je m'inquiétais de ce que je transmettais à ma fille ; nous sommes chimie, j'étais sûre que déjà elle recevait toutes mes émotions. Je me questionnais aussi sur la tâche que nous avions à accomplir avec le père : une série de décisions dont on ne saurait que bien des années plus tard si elles étaient les bonnes (dans le digital on le sait en quelques heures !!!) ; peut-être une des premières fois où je suis passée de "que dois-je..." à "que veux-je". Je m'interrogeais sur le modèle à suivre : celui de mes parents... qui avait conduit à moi ?!? pas question... et pourtant "étais 'aussi ratée' que cela ? ne serais-je pas fière de voir ma fille à 30 ans cocher ces cases-là ?" peut-être était-il temps d'accepter qui j'étais ? 

Alors voilà j'ai suivi les voies qui me menaient vers l'équilibre, vers l'alignement. Admettre mes vulnérabilités, me concentrer sur mes forces, accepter d'être moi... je l'ai fait pour ma fille, j'ai découvert que ma survie en dépendait, j'ai constaté que cela rayonnait plus large et impactait l'ensemble de mes relations et projets. 

Se comprendre, s'accepter, être heureuse... cela a été mon cheminement. Je le souhaite à tous ceux qui le veulent. 

Mes derniers articles

Une rentrée comme un réveil... et CA LE FAIT !

Lundi matin j'ai hésité : est-ce que je capte là maintenant tout de suite l'instant présent et partage ce que je ressens pour celles et ceux qui pourraient s'y retrouver ? Euh, pas sûre... je crains que ce soit un peu trop "gris". Je ne l'ai pas fait et j'ai bien fait car... je peux du coup partager une très bonne nouvelle : ce petit sentiment de "je ne veux pas y aller / je n'y arriverai pas" ne dure pas ! En fait, je me suis rendue compte que la rentrée après les vacances, c'est exactement comme celles du lundi et surtout exactement comme le réveil du matin : sur le moment, impossible, je reste sous la couette... Quelque temps après c'est OK la machine est en marche !

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Le printemps est là, "Merci pour les roses, merci pour les épines" !

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C'est assez paradoxal et on ne s'en rend pas forcément compte : l'été n'est pas en reste pour ce qui concerne la pression et les injonctions de perfection ! Eh oui, la liste de "ce que je dois" est presque plus longue en cette période :

Ça y est, j’aime le sport ! ( Si, si je vous jure )

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