Charge mentale vous avez dit ?

Mis à jour le par Anne-Fleur Saraux, fondatrice de Wengood

Il y avait la vie d'avant... Celle dans laquelle il n'y avait pas de conflits d'agenda entre ma vie de mère et celle de femme active. Enceinte, je travaillais normalement, jusqu'à point d'heure, jusqu'au jour de l'accouchement... et par choix ! En congé mat', je venais dans le quartier du bureau, je me posais dans un starbucks avec le landau, je rencontrais le temps d'un café ou d'un déjeuner mes collaborateurs ou collègues ou bien faisais des retours sur leurs reportings et plans d'actions.

Charge mentale vous avez dit ?

Mère de deux enfants en bas âge, je partais souvent le matin avant leur réveil. Si je rentrais le soir au moment du coucher, je travaillais encore ensuite, car j'avais de la chance : ils s'endormaient vite ! Et puis sinon je restais au bureau ou allais boire un verre avec des collègues.

Je pense que cela aurait pu durer comme ça. Question de schéma familial, d'éducation, de société... je réfléchis à mon enfance : mes parents travaillaient beaucoup et je n'ai pas de "mauvais souvenirs" associés à ce modus vivendi. (J'ai bien conscience qu'un psy me prouverait le contraire mais bon en ai-je besoin ?!?)

J'étais partie pour faire ainsi et n'identifiais pas de besoin de faire autrement (tout en ayant quand même un peu de culpabilité car ce schéma ne collait quand même pas à mon idée illusoire de vie parfaite).

Et puis... et puis, tout a basculé !

3 mois de confinement et 30 mois de covid plus tard...

  • J'ai découvert la vitesse de progrès des enfants à l'école... outre que cela m'épate et qu'une fois encore je regrette que nous ne cultivions pas davantage tous et tous les jours les capacités de nos cerveaux... j'ai surtout pris goût à ce suivi des apprentissages et ça, c'est maintenant !
  • J'ai apprécié ces discussions entre l'école et la maison. La journée et les émotions sont chaudes dans leur tête et ils ont hâte de la partager. Pareil ça, c'est maintenant !
  • J'ai apprécié la vie et les loisirs autrement. Ils se sont habitués à ce qu'on ne sorte pas ou presque pas et passent notre temps avec eux... quelle difficulté de les "des" habitués... et puis en ai-je autant envie ? Ou en ai-je envie plus que de profiter avec eux de ces morceaux de vie et âges qui ne reviendront pas ?

Alors je ne suis pas revenue à avant. D'une part, je ne le veux plus. D'autre part, soyons honnêtes, avant n'existe plus, nous sommes marqués et changés, il faut l'accepter !

Ma vie d'après du coup c'est...

Une journée en plusieurs étapes...

.... Je me lève à 6h pour travailler. Ils se lèvent et je m'occupe d'eux. Je me remets à travailler. J'enchaîne toute la journée et aussi régulièrement que possible je les récupère au centre et les fais dîner. Cela crée plein d'occasions de discuter mais quel effort de les écouter, d'être patiente alors que le boulot que j'ai mon boulot plein la tête et qu'une envie me poser et mettre tout en mode silencieux !

Télétravail le matin...

... Je peux préparer leur repas du soir en même temps que mon café... mais derrière je pars sur un dossier et fais tout cramé... il faut un rappel sur mon téléphone si je ne veux pas bousiller toutes mes casseroles et sur consommer en électricité !

... Je peux faire la lessive des draps suite aux accidents de la nuit mais combien de fois ai-je oublié de mettre à sécher avant de partir ?

Une vie avec plein de souplesses pour accueillir la livraison du frigo, déjeuner dans mon quartier, planifier un RDV médical, garder mon enfant malade... (sans moins travailler bien sûr !) ... Mais quelle organisation !?! (Vous avez déjà vidé un frigo entre deux réunions ?) N'était-ce pas plus simple quand il n'y avait pas le choix que d'aller au bureau ? (Et cette vie encore d'avant où on ne pouvait pas rapporter son boulot à la maison ?)

Et cette vie maintenant elle est mieux ? Que vous dire ? Je crois surtout qu'elle est différente et autrement fatigante !

Oui ça me plaît ainsi et oui je suis fatiguée !

La vie c'est dur et la vie c'est beau.

(Oui il y a un père, nous sommes une équipe et on co-gère tout cela mais je ne vais pas tout vous raconter en tout cas pas en une fois !)


Article proposé par Anne-Fleur Saraux, fondatrice de Wengood

Mère & Dirigeante d'entreprise, tout simplement une femme d'aujourd'hui en voie de sérénité... qui partage ici ses histoires personnelles et les réflexions qu'elles lui inspirent

Nos derniers articles

Les 8 bienfaits insoupçonnés du soleil sur l’organisme

Oui, l'été est enfin là ! On va pouvoir profiter pleinement des beaux jours. Après de longs mois de grisaille, les premiers rayons du soleil sont une véritable bénédiction. Les terrasses sont prises d’assaut et chacun·e profite de ce doux réconfort, après des mois pas toujours faciles. On se sent bien, joyeux·se et heureux·se. Tout cela, grâce au soleil ! Eh oui, car le soleil a des bienfaits insoupçonnés sur notre organisme. Surprises garanties !

Le délicat sujet de l’aliénation parentale, controversée mais réelle ?

Il y a rarement des sujets que je trouve délicats à aborder, sauf ceux qui sont remis en cause, comme l’aliénation parentale. En effet, c’est un sujet à prendre avec des pincettes, tant il est encore débattu à l’heure actuelle. Cependant, c’est un sujet qui me tient à cœur, car il a été au centre d’un conflit au sein de ma famille. Voici donc pourquoi j’ai eu envie d’aborder ce sujet qui n’est vraiment pas simple. Explication.

"Tout va mal, je vous dis !" : attention au biais de négativité !

Je parie que vous connaissez l’expression “voir le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide” qui nous encourage à voir les choses du bon côté. Sauf que certaines personnes ne peuvent pas s’empêcher de voir le verre toujours à moitié vide. C’est ce qui s’appelle le biais de négativité ! J’avoue qu’il était un peu fort chez moi, mais depuis que j’ai commencé la thérapie, j’ai retrouvé un regard plus équilibré sur la vie. Je vous explique.

“Je crois ce que je veux” : ouh quel vilain biais de confirmation

Personne n’aime avoir tort, moi la première. Cependant, je reconnais faire des erreurs, ce que d’autres personnes ne sont pas en capacité de faire. Du moins, elles ne veulent pas écouter ce qui ne va pas dans leur sens, et ça, ça s’appelle le biais de confirmation. Je vais vous expliquer en quoi c’est problématique et pourquoi on doit faire preuve d’ouverture d’esprit. Il est important de prendre conscience du biais de confirmation pour être une meilleure personne. Oui, oui, à ce point !

Dyscalculie : les chiffres + moi = une mauvaise équation

Il faut savoir une chose sur moi, j’adore jouer aux jeux de société, en particulier Sky-jo. Cependant, la première fois, en voyant tous les chiffres sur les cartes, j’ai un peu paniqué. Ça a été encore pire quand mon amie m’a demandé de compter les points que j’avais faits. J’ai senti un gros sentiment de honte m’envahir, car j’avais peur de ne pas arriver à faire de simples calculs. Bien plus tard, j’ai compris que je souffrais de dyscalculie.

Pourquoi des ambitions hautes nous rendent malheureux⸱se ?

Il y a quelques années, j’ai fait un constat : je n’étais pas heureuse. Je me comparais sans cesse aux gens et à l’époque, j’en suis venue à déduire que : ma vie est nulle. Sauf qu’avec la thérapie et le recul, j’ai compris que c'étaient mes ambitions qui étaient un peu trop hautes. On nous pousse toujours à avoir des objectifs démesurés, mais ça peut nous conduire au mal-être. Je vous explique pourquoi.

Les podcasts Wengood

Des podcasts avec du bonheur dedans parce qu'il est temps de penser à soi ! Retrouvez nos podcasts en intégralité ici.

🌿 Méditation Dauto Compassion 7min [ Par Mélissa Parain, Naturopathe Et Professeure De Yoga ]

30 juin · Wengood

7:32


Retrouvez-nous sur Youtube

Yoga, coaching, cuisine, rencontres etc... Bonnes vibrations en libre-service ! Allez hop, on s'abonne !

Retrouvez-nous sur Youtube