Nous passons la première partie de notre vie dans un univers scolaire. L’apprentissage se fait dans un enchaînement de points de passage. Une autorité, l’éducation nationale, relayée par les professeurs définit le niveau à atteindre pour chaque classe, chaque matière. Quand j’obtiens le 20/20 ou le TB, c’est que je suis au niveau attendu, que j’ai « bien fait ».
Et après ? Après, ça se complique. L’entreprise se définit une trajectoire et des moyens ; chacun se mobilise ensuite pour avancer dans le sens souhaité. J’attends alors de l’entreprise, relayée par le manager, qu’elle décide du niveau à atteindre celui qui donnera le 20/20.
Oui mais, la réalité au quotidien nous fait chercher l’amélioration continue. Nous passons très peu de temps à nous arrêter sur les petites victoires, à nous féliciter des caps franchis. Là, l’enfant en moi est en manque de quelque chose.
Et inversement, depuis que j’ai pris le rôle de manager, j’ai été plusieurs fois désemparée par la question de certains collaborateurs en entretien annuel notamment : « es-tu satisfaite de mon travail ? ». Qui suis-je pour répondre à cette question ? Comment valider « c’est bien » quand on est animé au quotidien par la recherche du « peut mieux faire » ?
Fixez vos objectifs vous-même !C’est ainsi qu’il m’a paru nécessaire d’apprendre le « j’ai envie de » et « je serai contente si ». Une façon de définir mon propre 20/20. Vous avez le sentiment d'être bloqué ou submergé par une émotion ou un fonctionnement ? Vous avez le sentiment de ne plus avoir les ressources pour aller mieux ? Contactez nos thérapeutes. |
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